lundi 25 février 2008
Final Fantasy XII (FF12 sur ps3)
Bon faut que j'en parle car je suis pas loin d'être à 130 heures de jeu (c vrai que parfois je l'ai laissé tourner) et donc il prends beaucoup de places dans ma 'vie'.
A l'engouement des premières (dizaines d') heures, le jeu laisse place à un certain ennui à cause d'un scénar inintéressant et une relative difficulté des quêtes annexes.
Le début était pourtant ultra motivant, scène d'introduction grandiose, scénario progressif bien pensé permettent au joueur novice d'appréhender facilement la grande complexité de l'interface.
Les personnages principaux apparaissant au compte-goutte et avec brio permettant une mise en abîme progressive du joueur, un monde plein de richesse qui laisse présager du meilleur.
Puis plus rien...
Pas ou peu de personnages secondaires, pas d'évolution des personnages principaux, pas de spécificité de ces personnages non plus (à terme tous doivent acquérir les même compétences), pas d'interaction entre personnages (ni amour, ni rancoeur, insensibles quoi). A l'image du joueur qui est trimballé d'un bout à l'autre de la carte, les protagonistes suivent machinalement 'l'intrigue'. D'ailleurs cette dernière se laisse bouffer par les quêtes annexes parfois mieux travaillées.
Le principe du jeu en temps réel qui imite le fonctionnement des mmorpg, sympa au début subit les même carence que ses grands frères online : un fonctionnement basé sur la montée de niveau qui tel un hack'n slash enchaîne labyrinthe/boss/équipement. Ca peut plaire ou non...
Square Enix à dû vouloir recréer l'ambiance de son FFXI (sur PC), et faire partager ce moteur temps réel aux joueurs sur console (ou le rentabiliser?) ; on a donc une gande profondeur dans le monde au détriment d'une profondeur de jeu, voilà un peu le sentiment qui se dégage...
Finalement avec mass levelling le jeu redevient un peu motivant car on se sent fort/supérieur un peu comme si on arrivait à dompter cette ensemble vidéo-ludique, et ce bien que le scénar n'accroche toujours pas. Bien sûr les boss annexes nous rabattent bien rapidement notre estime car ils sont d'une grande difficulté (technicité diront les amateurs pour moi ils sont carrément chiant donc inintéressant). Le charisme des héros est toujours proche du nul, les rares inter-scènes ne les faisant que très peu évoluer ; l'ensemble de l'intrigue est convenu et répétitif, on traverse toujours Ivalice sans vraiment savoir pourquoi.
Alors pourquoi je continue de jouer, ben malgré tous ses défauts cette saloperie de jeu est addictif, on a envie de voir la suite, de savoir si ça va enfin décoller, de se convaincre que, malgré tous ses défaut, ça reste une belle expérience.
Je vois la fin du jeu qui pointe le bout de son nez, ouf! Peut-être arrêterais-je ainsi mon supplice que mon fond de faible gamer n'arrive pas à dominer...
Bah oui décidément un jeu c'est un jeu et comme pour le reste quand je commence je veux finir.
Perso je suis toujours pas remis de Sky Of Arcadia ma référence du rpg et j'espère trouver un jour son égal.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire